Le financement de la phase 1

Le coût global de la phase 1, entre Montpellier et Béziers, est estimé à 2,04 milliards d’€ (montant exprimé aux conditions économiques de janvier 2020).

Ce montant intègre :

  • La réalisation de la ligne nouvelle proprement dite ;
  • La réalisation des raccordements ferroviaires et des aménagements ferroviaires annexes (sous-stations électriques, bases travaux, bases de maintenance, signalisation…) ;
  • L’adaptation des lignes existantes aux jonctions avec la ligne nouvelle (notamment les équipements d’aiguillage, de signalisation, d’alimentation électrique) ;
  • Les autres travaux divers : raccordement au réseau électrique, rétablissement des réseaux et voies de communication interceptés par la ligne nouvelle…
  • Les mesures prises pour éviter ou réduire les impacts du projet : environnements naturels et humains, activités agricoles, activités économiques…

Un « protocole d’intention de financement pour la réalisation de la phase 1 de la LNMP » a été signé le 22 janvier 2022 entre l’Etat, les collectivités locales et SNCF Réseau. Il prévoit un financement par l’Etat à hauteur de 40 %, par les collectivités locales à hauteur de 40 % et par l’Union européenne à hauteur de 20 %.

L’Union européenne a déjà contribué au financement des études préalables à l’enquête publique de la phase 1 via une subvention de 9,3 millions d’euros.
Plus récemment en 2023, une subvention de 6,3 millions d’euros a été accordée par l’Union européenne pour les études préparatoires à la phase d’Avant-Projet Détaillé (APD) de la phase 1.
D’autres subventions européennes interviendront au fur et à mesure de l’avancement de la phase 1 et de la réalisation de ses différentes étapes, afin d’atteindre le quota escompté de 20% du coût de la phase 1, soit 400 millions d’euros aux conditions économiques de janvier 2020.