La décision ministérielle du 1er février 2017 prévoit la réalisation de la ligne en deux phases.
Objectifs : intervenir prioritairement sur la section du réseau la plus circulée, réduire les délais d’étude et de travaux avant la mise en service et étaler dans le temps les coûts d’investissements.
- Prioriser la section où la circulation est la plus dense.
La ligne est aujourd’hui très chargée entre Nîmes et Béziers, en dépit de la mise en service du contournement Nîmes-Montpellier (CNM). Cette situation freine le développement de nouveaux services sur cette ligne, particulièrement aux heures de pointe, et pourrait à terme représenter un risque pour la régularité des trains si son niveau de saturation était atteint. La priorisation du doublet de lignes entre Montpellier et Béziers répond à cette contrainte.
- Accélérer la mise en service de la phase 1
Phaser le projet permet de mettre en service la section Montpellier Béziers (phase 1) plus rapidement, en réduisant les délais d’études et de travaux. L’ensemble des territoires concernés par le projet, y compris ceux situés entre Béziers et Perpignan, connaîtront une amélioration du service ferroviaire dès cette première phase.
- Étaler dans le temps le coût pour la collectivité
La réalisation du projet dans son intégralité représente un investissement important. La mise en service en deux phases permet d’échelonner les coûts dans le temps. Cette précaution permet de garantir un niveau d’investissement supportable par les différents partenaires co-financeurs.
La Loi d’Orientation des Mobilités (LOM) prévoit l’engagement des travaux de la phase 1 de LNMP à un horizon de 10 ans.