Du faible bénéfice pour l’exploitation et la qualité de service

La mixité de la ligne sur cette section n’avait pas été jugée nécessaire par l’Etat et les partenaires, au regard : 

 

Les études prévisionnelles de trafic menées en 2014-2015 montrent que, sur cette section, le report des TGV seuls était suffisant pour assurer, à long terme, une montée en puissance des services fret et régionaux sur la ligne actuelle.   

 

De la complexité technique liée à l’insertion de la ligne sur cette portion, et donc du surcoût financier induit

 

Une ligne mixte nécessite des rampes (pentes) qui doivent être 3 fois plus faibles pour les circulations fret (trains lourds) que pour les TGV alors que le relief traversé, les Corbières, est mouvementé. Ainsi, aucune variante de tracé apte à la mixité étudiée entre Béziers et Perpignan n’avait été retenue lors des phases de concertation. Passant à proximité de communes comme Fitou ou Salses-le-château, elles imposaient, entre autres, de grands linéaires de tunnels au sud de Narbonne et la construction de bassin de rétention dans des zones inondables comme celle des basses plaines de l’Aude.