La démarche de concertation
Poursuivant la démarche de dialogue territorial engagée depuis le début du projet, et conformément aux engagements pris dans le cadre de la Déclaration d’Utilité Publique de février 2023 , SNCF Réseau, maître d’ouvrage du projet de Ligne Nouvelle Montpellier Perpignan, associe le territoire à la réalisation du viaduc ferroviaire de Poussan.
Sous l’égide de la Commission Dialogue Territorial de la Société LNMP, qui rassemble l’ensemble des partenaires co-financeurs du projet, un dispositif de concertation complet est mis en place pour associer les acteurs et les habitants concernés, afin de construire un ouvrage d’art respectueux de son environnement et de l’identité du territoire. Cette concertation vise en tout premier lieu, en 2025, à l’enrichissement du cahier des charges du futur concours international d’architecture et d’ingénierie qui sera organisé pour le viaduc de Poussan, afin d’y intégrer les préconisations du territoire en termes de caractéristiques architecturales et d’intégration paysagère. Elle a aussi comme objectif de déterminer les modalités futures d'association du territoire au choix qui sera fait à l’issue du concours international d’architecture et d’ingénierie en 2029.
Le dispositif se décline en plusieurs instances de participation :
- Un comité dédié "Viaduc de Poussan"
- Un atelier citoyen
- Une consultation numérique
- Des réunions publiques

Le dispositif de concertation
--> Une réunion publique, ouverte à tous, a été organisée jeudi 7 novembre, à 18h30 au Foyer des Campagne à Poussan pour présenter la démarche de concertation et ses objectifs.
--> Un atelier citoyen, composé d'habitants du territoire, a été constitué pour formuler un avis et des recommandations qui seront intégrées au cahier des charges du concours international d’architecture et d’ingénierie.
--> Une consultation numérique, ouverte à tous, a été organisée du 15 novembre au 15 janvier. Cette consultation numérique fera l’objet d’une analyse et d’un bilan qui sera prochainement publié sur ce site afin d’enrichir la réflexion et les avis de l’Atelier Citoyen et du Comité Dédié grâce à une expertise d’usage large.
Le cahier des charges retenu pour le futur viaduc, enrichi de l'avis de l'atelier citoyen et du comité dédié, sera présente fin 2025.

Zoom sur le comité dédié
La société de financement de la LNMP a installé en septembre 2024 sa commission du Dialogue territorial, chargée de contribuer à l’émergence et à la consolidation de projets locaux autour de la ligne en portant une ingénierie territoriale dédiée.
Le 5 septembre 2024, la commission a validé la mise en place du comité dédié au Viaduc de Poussan. Présidé par Jean-Guy Majourel, Vice-Président de Sète Agglopôle Méditerranée, il est composé des services de l’État, des collectivités locales, et des associations environnementales et patrimoniales. Il a pour mission d'accompagner, d’alimenter et de cadrer la concertation sur le viaduc de Poussan.
Il se réunira notamment à l’issue des 3 sessions de l’atelier citoyen, afin de suivre au plus près le travail réalisé. Le comité dédié produira un « bilan » en fin de concertation, afin de partager son analyse et ses recommandations et de tirer des enseignements qui permettront d’enrichir le projet.

Zoom sur l'atelier citoyen
L’Atelier Citoyen réunit des participants issus du territoire afin de porter une réflexion commune sur les caractéristiques architecturales du viaduc et son insertion paysagère. L’atelier citoyen se réunira lors de 3 sessions d’une journée, organisées les :
- Samedi 11 janvier 2025
- Samedi 15 mars 2025
- Samedi 24 mai 2025
Ces 3 sessions auront chacune des objectifs précis, afin de constituer in fine un avis argumenté déclinant sur plusieurs thématiques les recommandations et préconisations des habitantes et habitants du territoire. Ce document, comme le bilan du comité dédié, sera joint fin 2025 au cahier des charges de l’appel d’offres du marché de co-réalisation du viaduc de Poussan. Le titulaire, en charge de l’organisation du concours international d’architecture et d’ingénierie devra intégrer ses recommandations que l’architecte lauréat devra s’engager à consulter, et suivre dans la mesure du possible.
Le recrutement des membres de l'atelier citoyen a été réalisé sur candidature lors de la réunion publique du 7 novembre 2024 à Poussan et par recrutement professionnalisé (en suivant une logique de représentativité, basée sur les critères Insee du territoire). Des places étaient également réservées à des membres issus des institutions citoyennes locales.

La consultation numérique
Une consultation numérique a été mise en place du 15 novembre 2024 au 15 janvier 2025. Ouverte à tous, elle permettait de s’exprimer sur le projet et de partager les attentes. Il était possible :
- De faire part de ses attentes et préconisations sur la réalisation du viaduc sur un registre en ligne
- Donner son avis sur les caractéristiques architecturales et paysagères du viaduc et les modalités d'association du territoire au choix final via un questionnaire dédié de 4 questions.
La concertation en ligne
57 expressions
Ce viaduc va polluer visuellement le territoire. Que dire de la période de construction qui va engendrer de nombreux problèmes et nuisances pour les résidents de Poussan, Gigean, Balaruc le vieux, Frescaly et Issanka... Quel sera l'impact écologique de cette construction sur la faune et la flore du territoire ?… Quel impact également sur les habitations au niveau de la zone des Clachs.. nuisance visuelle, sonore, perte de valeur immobilière et j'en passe... Plus généralement, pourquoi dépenser des millions d'euros pour une nouvelle ligne LGV qui va faire gagner 15 min mais détruite l'activité économique et touristique du bassin de Thau, plus de TER ne remplacera pas l'offre proposée sur la LGV et les retombées économiques qui en résultent. Rénover les lignes existantes auraient probablement plus de sens. Concernant le cordon littoral qui disparaitrait d'ici 1 siècle environ, je suis sûre qu'il y a des possibilités pour anticiper les problèmes et trouver une solution alternative.
s'opposer au projet c'est priver le sud de l'Europe de la grande vitesse , on peut voir les doléances de tous que chacun regarde devant chez lui et ne voit pas le potentiel pour les générations à venir et toute la péninsule ibérique, que quelques gaulois réfractaires n'ont pas… compris l'utilité . Alors oui je suis pour que se réalise au plus vite les ouvrages qui permettront que cette LGV ne soit pas interrompue entre Montpellier et Perpignan puisque la suite existe déjà .
Que d'argent jeté pour gagner 20 mn, un territoire gâché... il est impératif d'envisager un autre développement sociétal plutôt que de continuer à courir après le temps, appauvrir le pays... nous avons réellement d'autres urgences!! De mémoire au début de son premier mandat le président Macron avait écarté ce projet… faute de budget suffisant... nous ne trouvons aucune logique derrière ces décisions à part celle d'engraisser les grandes entreprises du BTP !!!
Bonjour, Je suis globalement défavorable à cette ligne à Grande Vitesse. Des milliards d'euros pour gagner quelques minutes. Par contre, étant données les prévisions alarmantes concernant la ligne de côte le long du lido entre Sète et Marseillan-plage, la ligne ferroviaire littorale entre Montpellier et Béziers et qui passe par Sète… semble condamnée. Il me paraît beaucoup plus raisonnable de créer 2 lignes dans chaque sens (une voyageurs et une fret)mais sur lesquelles les trains circuleraient à une vitesse réduite (vitesse habituelle et normales des trains). Grâce à cette option de la vitesse "normale" le tracé pourrait être revu et ce viaduc, qui, quelque soit son architecture, va détruire le paysage et la faune et la flore des abords, en gros tout l'environnement, de la lagune de Thau. Ce serait aussi l'occasion de mettre en place un ferroutage obligatoire massif entre l'Espagne et la France qui désengorgerait l'autoroute A9 des milliers de camions qui l'empruntent chaque jour actuellement. La construction d'une gare aux alentours de Gigean connectée à Sète, Frontignan et Mirval par trams et/ou bus selon les cas, devient une évidence. Espérant un retour à la raison de leur part, cordiales salutations à nos décideurs.
Les fonctionnalités de la phase 2 telles qu’arrêtées en 2016 font ainsi aujourd’hui l’objet d’études complémentaires demandées par les partenaires et les acteurs du territoire afin d’affiner leur pertinence au regard de l’évolution du territoire.
Elles permettront, entre autres, de réétudier certaines fonctionnalités, comme la mixité du tracé, y compris l’hypothèse d’un passage en tunnel dans les Corbières, ainsi que la desserte des gares nouvelles, et de partager ces re-questionnements avec le territoire lors des prochaines phases de concertation publique, aujourd’hui envisagées en deux temps :
- A l’automne 2025 : une première phase de concertation sur les fonctionnalités au cours de laquelle les acteurs du territoire et le grand public pourront se prononcer sur le(s) scénario de service (mixité/voyageurs, nombre de gares nouvelles) répondant au mieux aux évolutions du contexte actuel et des besoins d’aménagement du territoire.
- A l’automne 2026 : une deuxième phase de concertation sur les tracés qui permettra d’approfondir le tracé compatible avec le scénario de service retenu à la suite de la 1ère phase de concertation et acté par décision ministérielle.

SNCF Réseau saisira prochainement la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) afin de définir les modalités de participation du public à mettre en place d’ici l’enquête publique.
Le dialogue territorial
Poursuivant la démarche de dialogue territorial initiée depuis le début du projet, et en complément des commissions consultatives rassemblant l’ensemble des élus, SNCF Réseau organise de l’automne 2024 au printemps 2025 une série d’ateliers avec les acteurs du territoire, à savoir les services des collectivités territoriales, les chambres consulaires, les acteurs associatifs, agricoles, économiques, touristiques et les services de l’état.
Les objectifs:
- Informer sur le programme d’études et l’objet de la future concertation
- Présenter ce qui a changé (contexte, aménagement du territoire, perspectives de trafic…)(peut-être mieux le dire…)
- Partager le diagnostic et les enjeux territoriaux de chaque scénario : identifier les atouts et les points de sensibilité.
- Enrichir les études techniques : prise en compte de tous les sujets et points de vigilance pour l’analyse multicritères
- Echanger des informations et préparer la concertation de l’automne 2025
Une première réunion, organisée le 21 novembre à Narbonne, permettra de faire un point d’actualité sur le projet et son contexte, de présenter le programme d’études en cours et les différents scénarios de services à analyser (ligne voyageurs ou ligne mixte, nombre et emplacement des gares nouvelles), et de faire émerger collectivement les enjeux territoriaux à prendre en compte pour chacun des scénarios.
Le travail engagé lors de cette première réunion se poursuivra au premier semestre 2025 sous la forme de journées de travail thématiques, puis par une réunion de restitution et de partage des enseignements prévue en juin 2025.