La consultation numérique
Une consultation numérique a été mise en place du 15 novembre 2024 au 15 janvier 2025. Ouverte à tous, elle permettait de s’exprimer sur le projet et de partager les attentes. Il était possible :
- De faire part de ses attentes et préconisations sur la réalisation du viaduc sur un registre en ligne
- Donner son avis sur les caractéristiques architecturales et paysagères du viaduc et les modalités d'association du territoire au choix final via un questionnaire dédié de 4 questions.
La concertation en ligne
57 expressions
il doit y avoir un intéret primordial pour les générations futur. Si la LGV permet de lier la population dans un soucis de services Europeens, de rapidité, il faut y aller. Cela est'il demandé par la population en toute priorité? Gagner 15 minutes entre Montpellier et Perpignan représente t'il… un intêret vital? Quoique qu'il en soit, le projet doit s'inscrire dans un soucis de rassemblement et de bonne gestion des liaison intercommunales. La population du bassin de thau est tourné vers sete, quid des services après la mise en place de ce viaduc. devons nous réduire les liaisons montpellier sete et inversement. Je crois qu'un viaduc type millau s'intégrerai bien dans notre paysage marin.Représentation de mat type voile. Si le foncier le permet, pourquoi ne pas enterrer la ligne dans le sol. Moins de poluion visuel et sonore.
Je suis favorable à la réalisation de la LGV et aux travaux que nécessitera sa construction car il est devenu urgentissime de désencombrer l'autoroute de ces files ininterrompues de camions qui tirent des remorques qui devront être placées sur les wagons de fret. Mon avis porte sur la configuration du… Viaduc , et consiste à suggérer quelques pistes pour le rendre compatible avec son environnement immédiat. Je reprends ici quelques éléments que j'ai indiqué dans le questionnaire que l'on pouvait remplir en ligne mais dont les éléments n'étaient pas reportés sur le registre en ligne. Je propose donc que la conception du viaduc prenne en compte une certaine "romanité" très présente à proximité (Loupian, villa musée, voie Domitia...par exemple) à adapter aux caractéristiques du territoire : étang en arrière plan, garrigue et viticulture en décor principal. Les caractéristiques de ce territoire : un patrimoine vernaculaire riche et varié (carrière de meules, capitelles ...) qui renseignent sur l'intelligence et la faculté d'adaptation de nos anciens à un environnement pas facile. Donc la construction envisagée doit se "fondre" dans le paysage en évitant l'ostentatoire. La limitation de l'acier au strict nécessaire et l'utilisation d'un béton rappelent le gris clair des pierres de nos garrigues y participeraient peut être.
Le problème n'est pas la longueur, la hauteur... du viaduc, le style architectural et paysager... C'est le viaduc par lui-même. Il va constituer une véritable vérue dans le paysage à deux pas de l'étang de Thau. faites un déplacement sur site, mettez-vous en contrebas de la commune de Poussan ,… regardez le point de vue en direction de Sète et du Mont-Saint-Clair, et imaginez le viaduc au milieu du paysage. Vous comprendrez de suite pourquoi il est tout à fait inacceptable. Et que dire des incidences possibles de la construction du viaduc sur la source d'Issanka ? Ce n'est que depuis quelques mois que la SNCF semble s'inquiéter de cette question et cherche à donner des assurances à la population. Il était, et il est toujours impératif d'envisager un autre trajet pour cette ligne qui n'apporte aucun bénéfice aux habitants du bassin de Thau qui n'auront comme seul loisir que de regarder passer des TGV dans des paysages jusqu'alors préservés, avec une quasi suppression des TGV en Gare de Sète in fine, et par contre un impôt supplémentaire à payer pour les contribuables de la région.
On a trop tergiversé pour réaliser le tronçon de LGV Montpellier-Perpignan. Le seul argument que l’on peut opposer à sa création, c’est que le territoire du bassin de Thau n’en profitera pas directement , condamnant les poussanais, et les autres à regarder passer le trains. D’accord. C’est principalement dans ce… sens que les élu(e)s des communes s’opposent à ce projet. Une gare à Fabrègues, ou même sur la commune de Poussan, comme cela avait été évoqué à une certaine époque (eh oui, la proposition avait amusé pas mal de monde et pourtant...) aurait décalé judicieusement le barycentre de ce facteur de développement économique entre Montpellier, Sète, et Pèzenas et aurait permis d’emporter leur adhésion. Mais un autre choix a été fait qui conditionne la suite du projet, avec le tracé que l’on connaît et la nécessité de construire un viaduc à Poussan. Dont acte. Non la LGV Montpellier-Perpignan n’est pas une aberration comme on peut le lire dans les commentaires. Essayez d’imaginer une liaison aérienne entre Paris et Moscou avec, sur le trajet un tronçon à effectuer en hélicoptère !!! Bien sûr vous allez dire que je ne saisis pas les problématiques qui sont en jeu lorsqu’on évoque la construction du viaduc de Poussan inscrit dans le projet permettant à la LGV de relier Montpellier à Perpignan et ainsi de terminer le maillage ferroviaire au niveau national et européen. L’ancienne ligne (qui posera de plus en plus de problèmes avec la montée des eaux) verra circuler plus de TER. Il faut dire aussi, pour ne pas mentir, que le TGV fera moins de bruit et polluera beaucoup moins que la circulation sans cesse croissante sur l’autoroute A9, ainsi que sur la D600 (dont on a abandonné le projet du doublement pourtant urgent à réaliser !) et sur la D613 toutes deux souvent au bord de l’asphyxie. La mixité de cette ligne doit être une priorité pour enlever un maximum de camions sur l’A9. Bien sûr d’autres sujets méritent notre attention (santé, éducation...etc) mais le coût des travaux n’est pas recevable pour s’opposer à leur réalisation. Tout a un coût. Qui est prêt, à réduire les dépenses de son budget familial, pour se passer de son poste de télévision grand format XXL alors qu’un modeste poste TV permet d’accéder aux mêmes informations, à regarder les mêmes émissions ? A l’hôpital, choisirez-vous entre un stéthoscope ou un scanner pour un examen médical approfondi ? Que faisons-nous pour nous passer du plastique, qui est un problème de pollution majeur ? Qui envisagerait de laisser son smartphone et reprendre son téléphone fixe pour sauver la planète ? ...etc. Arrêtons cette hypocrisie qui consiste à privilégier son petit confort à l’intérêt général avec des arguments souvent fallacieux. Si, par définition, un viaduc a pour principe de franchir un obstacle, que celui prévu à Poussan permette enfin d’avancer sur ce dossier. Il est urgent de voir dans le train l’alternative aux déplacements intérieurs et internationaux en avion et la solution au transport des marchandises par la route, vraiment trop polluants.
N'existe t-il pas un autre tracé de cette nouvelle ligne ? Ce tracé prévu se situe dans une zone fortement urbanisée et à proximité immédiate de l'étang de thau. Il me semble raisonnable de tenir compte du nombre de personnes impactées par ces nuisances, même si, inévitablement, le problème de… nuisance serait déplacé chez "le voisin" Dans cette période de rigueur budgétaire, ce projet semble pour le moins un peu anticipé. L'échéance de submersion de la ligne actuel est évoqué à l'an 2100. Ne faut-il pas en profiter pour réfléchir à un autre tracé ?
Comme dans toute concertation, c'est presque toujours les opposants au projet qui émettent des avis. De plus, on veut bien le TGV mais ..... développé chez le voisin! Pour ma part, je ne pense pas que les responsables du projet soient des "méchants" qui veulent absolument tout détruire et faire en… sorte de ne rien protéger. Certes ce projet est ancien mais permettra un avantage écologique par la réduction du CO2 émit par ses locomotives électriques. Ainsi, selon les données de l'ADEME, voyager en train est 32 fois moins polluant que la voiture, et 23 fois moins que l'avion, un ration non négligeable ! Au niveau du temps gagné, prenons comme exemple Paris/Marseille : avant l'arrivée des TGV en 1981, le train phare de cette ligne était Le Mistral qui reliait Paris à Marseille en 6 h 40 min; contre actuellement 3h40. Qui accepterait, aujourd'hui, de venir de Paris vers le Sud de France (ou l'inverse) en plus de 6h. La démarche est la même vers Perpignan. Pour ce qui est du viaduc, revenons sur l'exemple de celui de Millau (20 ans le 14 décembre prochain): en 1994, plusieurs associations se sont manifestées contre le projet comme la WWF, France nature environnement, la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT) ou Agir pour l'environnement qui affirme : « ce projet pharaonique […] qui défigure la vallée […] accumule les nuisances, détruit le paysage, menace l’environnement pour un coût prohibitif et contribue à la désertification du territoire […], faisant perdre à Millau une part importante de son activité touristique ». Vingt années plus tard, en 2024, le viaduc a également une forte influence sur la fréquentation des sites qui lui sont proches. Par exemple, les caves de Roquefort et le site de Micropolis, la cité des insectes à Saint-Léons ont vu le nombre de leurs visiteurs croître rapidement après sa mise en service. De même, la restauration et l'hôtellerie millavoises ont vu leur chiffre d'affaires augmenter grâce à « l'effet viaduc », malgré leurs craintes d'origine, en particulier la désertification du centre-ville. Certes, le viaduc de Millau se rapporte au transport routier, mais les détracteurs d'hier deviennent les partisans d'aujourd'hui. En conclusion, essayons, par la concertation, de faire un joli viaduc à Poussan et laissons, ainsi, à nos enfants une infrastructure dont ils seront fiers. PS : toutes mes données sont vérifiables sur Internet!